La citadelle assiégée sur ARTE
D'où vient l'expression, "Ca tombe comme à Gravelotte ?"
Tout simplement de chez nous, en Moselle, et plus précisément d'un village appelé Gravelotte.
Durant la guerre de 1870, les Prussiens pilonaient les lignes françaises.
Ce soir sur ARTE, un téléfilm magnifique et dont les critiques disent beaucoup de bien, retrace la résitance héroïque du fort de Bitche durant cette guerre (je l'ai d'ailleurs évoqué dans mon billet de dimanche).
Le titre "La citadelle assiégée"
D'ailleurs depuis cet été, lorsque l'on visite la citadelle, on est accompagné par des extraits de ce très beau film. Nous avions eu l' occasion de le voir cet été là
Bonne soirée
et pour ceux qui veulent se mettrent à niveau ;o) , voici la minute culturelle !
extrait de l' Internaute
1870 | 13 juilletFâcheuse dépêche d'ElmsA la suite de sa rencontre avec l'ambassadeur de France Benedetti au sujet de la succession au trône d'Espagne, le roi de Prusse Guillaume Ier rend compte de son rendez-vous au Ministre-président Otto Von Bismarck. Il lui adresse depuis Bad Elms un télégramme lui annonçant qu'il ne soutient plus la candidature de son cousin, le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne. Dès réception du message, Bismarck qui estime que le roi a agi par faiblesse, déforme la dépêche royale en lui donnant un tour belliciste. Il y est écrit que "le roi a refusé de voir l'ambassadeur de France" et qu'il lui a "fait dire qu'il n'avait plus rien à lui communiquer". La France insultée par la dépêche d'Elms déclarera la guerre à la Prusse le 19. |
1870 | 19 juilletLa guerre de 1870 éclateNapoléon III déclare précipitamment la guerre à la Prusse à la suite à la dépêche d'Elms. Bismark, qui a besoin d’une guerre pour renforcer l’unité Prussienne et aboutir au IIème Reich, avait déformé les propos de cette dernière pour provoquer Napoléon III. Ce-dernier, loin d’avoir la clairvoyance de son oncle, réagit vivement alors que son armée n’est pas prête. L'alliance germano-prussienne mobilise 800 000 hommes contre seulement 250 000 pour la France. La guerre de 1870 sera expéditive. En un mois et demi, les armées prussiennes captureront Napoléon III à Sedan et marcheront sur Paris. |
1870 | 2 septembreNapoléon III vaincu à SedanL'armée des princes de Prusse et de Saxe encercle Sedan sur laquelle une partie de l’armée française s’était repliée après avoir tenté d’aller soutenir Bazaine à Metz. Coupée en deux et inférieure en nombre, l’armée ne peut rien contre les Prussiens. Napoléon III, présent dans la ville, capitule et est fait prisonnier. A Paris, l’Assemblée proclamera alors la fin de l'Empire et le début de la IIIème République. L'empereur s'exilera en Angleterre où il mourra trois ans plus tard. |
1870 | 19 septembreDébut du siège de Paris par les PrussiensLa capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés dans une garde nationale pour desserrer le blocus qui va durer, dans le froid et la faim, cinq mois, malgré les différentes tentatives de sortie des parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871. |
1870 | 7 octobreGambetta quitte Paris en ballonSuite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris. |
1870 | 27 octobreBazaine défait à MetzLe maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a aboutit deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France. Trois ans plus tard, Bazaine passera en Conseil de guerre. Condamné à mort, il sera gracié par le maréchal-président Mac-Mahon. |
1870 | 4 novembreDébut du siège de BelfortLe maréchal prussien Moltke à la tête de 40 000 hommes établit un siège à Belfort. La ville est gouvernée par le colonel français Denfert-Rochereau qui va la défendre pendant 104 jours. Belfort ne se rendra qu'après la capitulation française et sur ordre du gouvernement, le 18 février 1871. |
1871 | 18 janvierProclamation de l'Empire allemandAlors que la guerre franco-prussienne n'est pas encore achevée, les représentants des états allemands se réunissent dans la galerie des Glaces du château de Versailles et proclament l'Empire allemand, le IIème Reich. Le roi de Prusse, Guillaume, devient le nouvel empereur sous le nom de Guillaume Ier. L'empire germanique se compose de la Prusse, de la Bavière, du Wurtemberg et de la Saxe. L'unité politique de l'Allemagne est acquise. L'armistice sera signé 10 jours plus tard au même endroit. |
1871 | 19 janvierTrochu échoue à BuzenvalAlors que Paris est assiégé par les allemands depuis le 9 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdu. La ville capitulera le 28. |
1871 | 28 janvierParis capituleAu terme de plusieurs mois d’un siège qui a affamé les Parisiens et quelques jours après l’échec de Trochu, Paris est contraint de capituler. Prussiens et Français signent un armistice puis un traité de paix préliminaire à Versailles le 26 février. |
Thiers à la tête du gouvernementAprès la chute de l’Empire et de Paris, une nouvelle Assemblée s’est réunie à Bordeaux avec comme objectif de nommer un gouvernement et de mettre un terme définitif à la guerre. Elle nomme Adolphe Thiers à la tête du gouvernement. Face à une Assemblée dominée par les royalistes favorables à la paix, Thiers apparaît toutefois comme un compromis. C’est lui qui, investi des pleins pouvoirs, signera les préliminaires du traité de paix le 26 février à Versailles puis le traité de Francfort le 10 mai. | |
Denfert-Rochereau évacue BelfortLa garnison de Belfort au sud de l'Alsace, ultime bastion français à résister à l'invasion prussienne, se rend. Assiégé depuis la 4 novembre 1870, le gouverneur de la ville Pierre Denfert-Rochereau accepte de rendre les armes alors que Paris a déjà capitulé depuis le 28 janvier. Le président du gouvernement de Défense nationale, Adolphe Thiers, obtient de la Prusse que le territoire de Belfort reste français. En échange, la France doit céder à l'occupant une partie supplémentaire de la Lorraine. Belfort pour sa conduite héroïque face aux assiégeants deviendra un département français. | |
Le traité franco-prussien de FrancfortLe gouvernement provisoire de la France accepte le paiement d'une indemnité de 5 milliards de francs-or, la présence d'une armée d'occupation jusqu'au paiement de cette somme et surtout la cession de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Cette victoire renforcera le chancelier Otto von Bismarck et lui permettra d'unifier les Etats allemands autour de la Prusse. | |
Fin de la guerre de 1870L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire qui a suivi la défaite de 1871. Le territoire français, amputé de l'Alsace et de la Lorraine, retrouve sa complète autonomie |
Nous avions eu l' occasion de la visiter avec le nouveau parcours, cet été (là)